Category Archive Conférences

Conférences 2019

2012 Colloque Emeutes de la faim 1847

Colloque Les émeutes de la faim de 1847 à Buzançais.

(Reprise d’un article de Nicolas Thomas, membre et ancien Président du GHAB)

 

Le colloque Les émeutes de la faim de 1847 à Buzançais. Regards d’hier et d’aujourd’hui fut une grande réussite scientifique et une formidable rencontre populaire. Organisé par le Groupe d’Histoire et d’Archéologie de Buzançais (GHAB) le colloque bénéficia du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, du Conseil général de l’Indre et de la Ville de Buzançais.

Le samedi 27 octobre 2012, au début de l’après-midi, Régis BLANCHET[1], et Nicolas THOMAS[2] procédèrent à l’ouverture du  colloque.

Le Centre culturel Jean Bénard de Buzançais accueillait alors 164 personnes. Beaucoup de spectateurs étaient des habitants de Buzançais, mais plusieurs d’entre eux avaient parcouru plusieurs dizaines de kilomètres pour assister au colloque, venant de différentes communes de l’Indre (Châteauroux, Déols, Ardentes, Luant, Argy, Sainte-Gemme, etc.) et de communes encore plus éloignées comme Saint-Aignan (Loir-et-Cher), Tours (Indre-et-Loire), Bourges, Vierzon (Cher) ou Paris.

[1] Docteur en Economie, Conseiller général de l’Indre, Maire de Buzançais.
[2] Docteur en Histoire du Droit, Président du Groupe d’Histoire et d’Archéologie de Buzançais

 

 

Ce très nombreux public commença par écouter la communication d’Yvon BIONNIER [1] intitulée Les émeutes de la faim de 1847 dans l’Indre. Yvon BIONNIER commença par rappeler les causes économiques des révoltes (deux mauvaises récoltes en 1845 et 1846), puis, il présenta les violentes émeutes que connut le nord-ouest du département de l’Indre au début de l’année 1847. L’intervenant examina ensuite le procès des émeutiers de Buzançais qui aboutit à trois condamnations à mort, un jugement dénoncé par nombre de contemporains comme George Sand, Victor Hugo ou Karl Marx.

[1] Administrateur-adjoint au Sénat.

 

Puis, Marc du POUGET[1] présenta Un libéral impitoyable chargé de la répression des émeutes de 1847 : Edouard de Vasson. Lors du procès des émeutiers de Buzançais, Charles-Edouard Girard de Vasson (1801-1882) fut, sous l’autorité de l’avocat général de la Cour d’appel de Bourges, un homme inflexible qui imposa l’exécution des condamnés à mort sur la principale place de Buzançais.

Après une pause permettant aux intervenants et au public de discuter, Daniel BERNARD[2] évoqua Le petit peuple des campagnes à la veille des émeutes de 1847, ce petit peuple de la région de Buzançais, aux confins de la Brenne et de la Champagne du Berry. S’appuyant sur une minutieuse recherche aux Archives départementales de l’Indre, il dressa un portrait économique et social contrasté des journaliers agricoles qui, redoutant le chômage et refusant de sombrer dans l’indigence, furent les principaux acteurs de la révolte de 1847.
[1] Directeur des Archives départementales et du Patrimoine historique de l’Indre.
[2] Docteur en Anthropologie sociale et historique.

En fin d’après-midi, Cynthia BOUTON[1], venue spécialement des Etats-Unis pour le colloque, apporta Le regard d’une historienne américaine. Elle montra que les émeutes de la faim de Buzançais se situent dans une longue histoire des mobilisations collectives et des débats politiques en France et que l’exemple de Buzançais est particulièrement utile pour étudier l’histoire de la politique de l’approvisionnement et des protestations populaires. Grâce à une grande diversité de médias, elle expliqua que les différentes interprétations des émeutes de Buzançais sont des renégociations des frontières entre l’économie morale et politique, les protestations légitimes et le crime, le droit à l’existence et le droit à la propriété, la violence collective, individuelle et le déploiement approprié de l’autorité.
[1] Professor, Department of History, Texas A&M University.

Le samedi soir, 94 personnes revinrent au Centre culturel pour regarder le film Le pain et le vin, diffusé pour la première fois à la télévision en 1978. Le film, réalisé par Philippe LEFEBVRE à partir d’un scénario de Pierre DESGRAUPES, fut analysé par Gérard COULON[1].Au cours de sa communication intitulée Le Pain et le vin. Quand la télévision raconte les émeutes de 1847 à Buzançais, il présenta les lieux du tournage à Beaulieux-lès-Loches, en Touraine, le recrutement des figurants (une centaine), le travail des décorateurs pour donner aux lieux un air d’époque, les comédiens dont Marc Eyraud, le fameux commissaire Ménardeau, adjoint du commissaire Cabrol dans les Cinq dernières minutes et Monique Chaumette qui débuta au Théâtre National Populaire dirigé par Jean Vilar.
[1] Conservateur en chef honoraire du Patrimoine.

 

 

Le dimanche 28 octobre, par une matinée très froide et ensoleillée, 65 personnes effectuèrent le parcours historique dans Buzançais intitulé Sur les pas des émeutiers. Animée par Yvon BIONNIER, les promeneurs munis d’un document réalisé par le GHAB partirent du faubourg des Hervaux, où les trois charrettes de blé furent arrêtées, pour traverser Buzançais, en passant par les Grands Moulins, les maisons pillées, particulièrement la demeure Huart-Chambert, et se retrouver sur la place publique où les trois condamnés furent guillotinés.

                                                     

Le dimanche après-midi, les communications reprirent au Centre culturel Jean Bénard dans lequel 162 personnes s’étaient rassemblées.

Jean-Pascal SIMONIN[1] apporta Le regard des économistes au XIXe siècle. Les économistes cherchèrent d’abord à identifier les causes de la révolte de la faim de Buzançais, à expliquer les événements (la disette de 1846-1847, la politique du Ministre Cunin-Grudaine, l’insuffisance des moyens de transport, l’absence de réserves de grains). Puis, la référence aux émeutes devint un argument symbolique dans les débats opposant au XIXe siècle les partisans du libre échange des grains à ceux du protectionnisme agricole. Ainsi, l’affaire de Buzançais eut un impact énorme dans l’opinion publique.

[1] Professeur émérite de Sciences Économiques à l’Université d’Angers.

Par la suite, Kathy FERRÉ[1] interpréta un poème de Gaston Couté évoquant les émeutes de 1847 et l’une de ses créations, Brenne 1847, écrite pour rappeler l’affaire de Buzançais. Au cours de la pause, le public put, comme la veille, regarder les documents originaux du procès des émeutiers de Buzançais. Présentés dans une vitrine, ces documents furent prêtés par les Archives départementales de l’Indre. Abordant la question de la faim dans le monde d’aujourd’hui, Marie COUTANT[2] interpréta la chanson Voici extraite de son dernier album.

[1] Musicienne, poète.
[2] Auteur, compositeur, interprète.

La dernière communication du colloque, présentée par Nicolas THOMAS[1], aborda Les émeutes de la faim de 1847 dans les mémoires des Buzançéens. Par une enquête historique menée auprès des Buzançéens d’aujourd’hui, il démontra que les émeutes sont un fait ignoré de nombreux habitants de la ville, particulièrement des plus jeunes. La révolte de 1847 est l’événement de l’histoire de Buzançais le plus évoqué, commenté, interprété, mais les Buzançéens ne se sont jamais enorgueillis de ce passage de leur histoire. Les plus âgés ont éprouvé durant de nombreuses années un sentiment de gêne, de honte transmis par la mémoire silencieuse de leur aînés.

[1] Docteur en Histoire du Droit, Président du Groupe d’Histoire et d’Archéologie de Buzançais.

La  clôture du colloque fut prononcée par Jean-Louis LAUBRY[1] qui effectua une remarquable synthèse raisonnée de ces deux journées.

[1] Directeur du Centre d’études supérieures de Châteauroux.

Le colloque Les émeutes de la faim de 1847 à Buzançais. Regards d’hier et d’aujourd’hui fut le premier colloque d’histoire organisé à Buzançais. Il rencontra un incontestable succès scientifique et populaire. Les communications furent parfaitement complémentaires. En outre, la présence de 485 personnes sur les deux journées encourage le Groupe d’Histoire et d’Archéologie de Buzançais à organiser d’autres colloques dans les années à venir.

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Conférences 2016 / 2017

2016 et 2017

GHAB

( Groupe d’Histoire et d’ Archéologie de Buzançais )

date

          Nom du                 conférencier

                 Objet conférence
 

23 septembre 2016

 

Jacques de Verneuil

Vie et mort de l’école de la Chapelle Orthemale

( Partie I )

 

2 décembre 2016

 

Vanessa Weiling

L’engagement politique indrien et national de George Sand
 

20 janvier 2017

 

Michel Parottin

Les techniques du feu à travers les âges de la préhistoire à nos jours
 

2 février 2017

 

Jacques de Verneuil

Histoire des sciences : la métallurgie au cours des âges
1er  mars 2017  

Pascal Guilly

 

Projection du film sur Ernest Nivet « D’âme et de pierre »

 

7 avril  2017

 

Daniel Bernard

 

Habits, parures et costumes traditionnels en Berry

 

5 mai 2017

 

Patrick Gilles

 

« La Vieille Alliance Franco-Ecossaise pendant la guerre de cent ans »

 

27 mai 2017

 

Antoine Perriol

 

Germaine Hugnet et les surréalistes

 

9 juin 2017

 

Jacques de Verneuil

 

Forges de Bonneau  « du moyen âge à nos jours »

Vacances d’été Vacances d’été Vacances d’été
1er Septembre 2017  

Patrick Grosjean

 

Abbaye de Fontgombault les Bonjean

 

6 octobre 2017

 

Christophe Morin

 

Le personnel de service dans les châteaux au 19ème

 

9 novembre

 

Gérard Coulon

Les voies gallo-romaines dans l’Indre
 

7 décembre 2017

 

Olivier Prisset

L’architecte Dauvergne à Buzançais et ses environs

 

2012

27 et 28 octobre 2012

Colloque sur les Emeutes de la Faim dans l’Indre

« Regards d’hier… et d’aujourd’hui. »

 

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Conférence prochaine

21 novembre 2024 

 

08 novembre 2024 Notre-Dame de Paris, une épopée héroïque par Benjamin Mouton.

 

03 octobre 2024 Jenny de Vasson, le miroir inversé en présence de Pascal Guilly.

05 septembre 2024 Les trois vies de Max Hymans par Jean-Louis Laubry

 

 

 

30 mai 2024 par Alexandre Millet Rawa Ruska

Un camp de discipline des prisonniers de guerre français 1939-1945

Les conditions de l’armistice du 22 juin 1940 prévoyaient que les 1600 000 soldats prisonniers devraient rester captifs de l’Allemagne, jusqu’à la signature d’un traité de paix. In facto, ces hommes, déportés en Allemagne pour servir de main d’œuvre à l’économie du IIIe Reich y resteront jusqu’à la capitulation de 1945.

Ceux qui refusèrent de se soumettre furent internés dans des camps disciplinaires où les conditions de vie n’avaient rien à envier à celles des camps d’extermination. Le plus redouté, celui de Rawa-Ruska fut baptisé par Churchill ; « Camp de la goutte d’eau et de la mort lente ».

Pourtant à la libération, les survivants durent continuer à se battre pour faire reconnaître leurs droits de prisonniers déportés résistants.

Dans sa conférence,  Alexandre Millet détaillera la question de la mémoire autour de ce camp, question complexe compte-tenu de la diversité des situations, et les aléas auxquels est confrontée  l’étude de la mémoire collective et individuelle.

 

04 avril 2024 par Christophe Samain à la maison du peuple de Levroux

 

07 mars 2024 par Alain Cestari

01 février 2024 par Joël Moulin

07 décembre 2023 à Villedieu par Francesca Di Nappoli, Fiona Kildéa et Philippe Gardère.

02 novembre 2023 – Nathalie Gaillard

05 octobre 2023 – Jean-Paul Thibaudeau

07 septembre 2023 – Jean-Pierre Surrault

08 juin 2023 – Jean-Claude Sandrier

04 mai 2023 – Daniel Bernard

 

20 avril 2023 – Jean-Philippe Chimier

 

03 mars 2023 – Jean-François Donny

 

02 février 2023- Christophe Rameix

01 décembre 2022 _ Par Jean-Luc Stiver

10 novembre 2022- Par Léandre Boizeau

02 juin 2022- Par Charlotte Mus

05 mai 2022 – Par Lucien Lacour

 

14 avril 2022 – Par Amaury Babault

03 mars 2022 – Par Daniel Bernard

 

03 février 2022 – Par Jean Annequin et Chantal Kroliczak « La Commune de 1871. Les Indriens et Alfred Huet, le communard de Mézières. »

02 décembre 2021 – Conférence de Gérard Coulon « Le génie maritime romain »

04 novembre 2021 – Conférence de Jean Louis Girault « L’ensemble castral de Châtillon s Indre »

 

07 octobre 2021 – Conférence de Didier Dubant  » Daniel Audoux: archéologue de l’Indre »

 

 

05 novembre 2020 – Conférence de Gérard  Guillaume « Architecture, images et liturgie dans quelques églises du Bas-Berry aux XIème et XIIème siècles ».

01 octobre 2020 – Conférence de Bertrand Walter « Le Paléolithique de la vallée de la Claise ».

 

04 septembre 2020 – Armand Guillaumin « Un grand peintre impressionniste » Conférence de Pierre Remérand.

05 mars 2020 – Conférence de Patrick Laureau « Les aviateurs de Malraux en Espagne ».

 

06 février 2020 – Conférence de Gilles Coatrieux  » Décentralisation, Politiques publiques et enjeux pour les territoires, sa déclinaison dans l’Indre »

 

 

 

 

05 décembre 2019 – Conférence de Daniel Bernard  » Production et diffusion de textile dans l’Indre aux 18 et 19ème siècle »

 

 

 

07 novembre 2019 – Conférence de Denis Hervier

Conférence du 3 octobre 2019 – Pierre Remérand

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Conférence du 5 septembre 2019 – Brigitte Lucas

 

 

08 février 2019 – Conférence d’Olivier Geneste, chercheur en vitraux

 

08 juin 2018 – Conférence de Victorine Métaoutcheck, chercheur à l’Inra

 

 

03 mai 2018 – Conférence de Jean-Pierre Surraukt, Président de l’Académie du Centre.

« Buzançais au temps de la Gabelle »

 

05 avril 2018 – Conférence de Marc de Pouget , Ancien conservateur des Archives de l’Indre.

« De Lancosme au Moyen-Orient, les aventures de deux Ambassadeurs sous Henri III et Henri IV »
 
 
 

01 mars 2018 – Conférence de Georges Bourdeau. La Tapissserie de l’Apocalypse du Château d’Angers.

 

 

 01 Février 2018 – Conférence de Christophe Rameix sur les Peintres de l’Ecole de Crozant.

 

 

Conférence d’Isabelle Hannequart, le 04/01/2018

Maître de conférences à la Faculté de droit de Tours Rabelais,

Sarah Caryth est l’une des femmes illustres de notre département. Née Marie Palmyre Sarah Joyaux en 1897 à Guéret dans la Creuse, elle rêve très tôt d’une vie de circassienne. Elle aurait, paraît-il du sang d’une aïeule gitane espagnole dans les veines…

A sa majorité, elle devient danseuse hindoue, charmeuse de serpents et dompteuse de lions. En rupture avec sa famille trop bourgeoise pour elle, elle garde cependant des liens avec ses deux grands-mères, dont l’une habite à Saint-Lactencin et possède un manoir tout indiqué pour accueillir les premiers fauves achetés en 1925 ! C’est ici que Sarah vient se réfugier dans les années trente loin des music-halls parisiens et c’est à Buzançais qu’elle vient se ravitailler à la boucherie… Isabelle Hannequart  l’a jugée digne d’un livre, d’un musée, d’un film… et d ‘une conférence, le jeudi 2018 à 18h30, dans la salle de cinéma du Centre Culturel Jean Bénard.

 

Conférence d’Olivier Prisset du 30/11/2017.

Au lieu du premier jeudi du mois de décembre, notre conférence a été avancée au 30/11.

« Durant la seconde moitié du XIXe siècle, les architectes Alfred, Henry et Louis Dauvergne furent à l’origine de nombreuses transformations architecturales et urbanistiques à travers l’Indre. 

A cet égard, leur œuvre pour la commande religieuse, riche de plusieurs centaines de chantiers, constitue un cas d’étude évocateur tant pour la compréhension de leur activité qu’afin d’appréhender les débats de leurs temps. L’importance numérique, ainsi que l’homogénéité de ce corpus, offriront l’occasion d’évoquer les spécificités d’une période charnière constituée de querelles professionnelles et d’ambitions familiales ainsi que d’une évolution profonde des goûts esthétiques . »

Olivier Prisset est doctorant allocataire en histoire de l’art à l’université François-Rabelais de Tours. Après avoir étudié en master 1 les modifications du domaine d’Azay-le-Rideau au XIXe siècle, il mène actuellement une thèse sur la dynastie d’architectes incarnée par Alfred, Henry et Louis Dauvergne entre 1824 et 1937.

Article de la page Facebook du GHAB  le 30/11/2017:

La saison 2017 des conférences du Groupe d’Histoire et d’Archéologie de Buzançais s’est achevée ce jeudi soir 30/11 avec une très intéressante conférence animée par Olivier Prisset, sur le rôle de la dynastie des architectes Dauvergne dans la construction ou la restauration des bâtiments religieux dans l’Indre au XIXème et XXème siècle.

Parmi ces édifices, il eût l’Eglise de Buzançais, inachevée.

Olivier Prisset, doctorant en Histoire de l’Art qui prépare une thèse sur Alfred, Henry et Louis Dauvergne (1851 – 1937), Expansion et réussite familiale d’une agence d’architectes, qu’il soutiendra en 2019, a ravi son auditoire en évoquant le rôle majeur des Dauvergne sur le patrimoine religieux de l’Indre et notamment sur celui de Buzançais.

Encore une agréable conférence, de bonne augure pour la prochaine saison.

La prochaine, … le 04 janvier 2018, même lieu, même heure…,

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